Avant que tu ne t’en ailles
Pâle étoile du matin
Mille cailles chantent, chantent dans le thym !
Tourne devers le poète dont les yeux sont plein d’amour.
L’alouette monte au ciel avec le jour !
Tourne ton regard que noie l’aurore dans son azur,
Quelle joie parmi les champs de blé mûr.
Et fais luire ma pensée là-bas bien loin. Oh ! bien loin !
La rosée, gaîment, brille sur le foin !
Dans le doux rêve où s’agite ma mie endormie encore.
Vite, vite, car voici le soleil d’or ! |